Quelles plantes pour bien dormir?
Face aux divers troubles du sommeil, la Valériane (Valeriana officinalis) est favorable à l’endormissement. Si la tisane prise en soirée, à raison d’une cuillère à café de ses racines, présente pour vous un goût particulier, je vous conseille d’absorber 2 gélules avec de l’eau chaude.
Afin d’accroître l’efficacité, le bon réflexe est de rétablir l’équilibre du système nerveux en prenant matin et midi deux gélules de Valériane ou de Passiflore (Passiflora incarnata). Celle-ci étant reconnue depuis des temps immémoriaux comme étant un sédatif certes léger mais traitant la tension nerveuse dans la journée.
La Camomille matricaire (Matricaria recutita) donne une tisane au goût agréable pour agrémenter vos soirées et préparer un bon sommeil. Elle contient notamment de l’apigénine qui lui confère son efficacité sédative.
La Nature est généreuse, elle nous propose aussi pour passer une nuit douce et profonde les fleurs de Tilleul (Tilia cordata) à raison de 3 à 5g par tasse, la Mélisse (Mélissa officinalis) également favorable contre les troubles du sommeil, l’Escholtzia, dit le Pavot de Californie (Escholtzia california) contribuant aussi à lutter contre les insomnies et le Coquelicot (Papaver rhoea) qui, malgré sa popularité, reste un sédatif très léger.
Bien souvent, nous constatons une insuffisance de tonicité du système nerveux parasympathique qui n’assure plus son rôle de gestion du stress et du sommeil.
Un neurotonique du parasympathique est la bienvenue pour traiter en amont l’état de stress, l’anxiété et l’insomnie. Le Gingembre (Zingiber officinalis) répond admirablement à ce besoin, à raison de 2 gélules le matin et le midi avec de l’eau chaude, et finir la journée avec de la Valériane.
Lesystème nerveux assurela coordination des actions avec l’environnement extérieur etla communication rapide entre les différentes parties du corps. Il est composé notamment de neurones qui communiquent entre eux pour faire passer des messages. Une partie des neurones fonctionnent sous l’action de la volonté (je veux prendre ce verre) et d’autres fonctionnent de façon autonome (je digère). Dans ce système autonome, on distingue le système nerveux orthosympathique qui met le corps en mouvement (en cas de danger, par exemple, on observe une accélération du rythme cardiaque, un arrêt de la digestion,..) et le système parasympathiquequi réguleà l’inverse les mouvements de digestion, repos et réparation. Dans un fonctionnement optimal, les 2 s’équilibrent et se répondent mais parfois l’un des deux prédominent avec ses manifestations associées, notamment desproblèmes de sommeil.