Stress

Le stress : son origine et ses conséquences

Tout humain a d’abord baigné, étant fœtus, dans un liquide lui permettant de grandir en toute tranquillité. Le bien-être paradisiaque parfois ressenti au début d’une rencontre amoureuse réactive le rêve illusoire que l’autre saura enfin nous combler…

Seulement, la réalisation du rêve régressif est impossible, et il existe même des termes psychiatriques pour désigner ceux qui restent bloqués à cette étape psychique. L’attirance pour cet autre en tant que prolongement de soi vient de la période indifférencié du bébé, générant de la fusion, source de confusion.

La fusion

Le souvenir de ce bien-être total synonyme de sérénité permanente, entretient le regret du paradis perdu.

Tout désir fusionnel s’enracine dans ce regret. Le fusionnel est attendu malgré nous dans nos relations ; le terme d’âme sœur parfois utilisé étant significatif de ce désir éperdu générant, selon son tempérament, de la mélancolie ou une recherche active dans le réel de cet autre perçu comme étant complémentaire, ou double.

Le double est en général assimilé au même sexe que le sujet, alors que le complémentaire est assimilé au sexe opposé au sujet, soit l’anima pour l’homme et l’animus pour la femme. Le double comme le complémentaire possèdent chacun un versant positif assimilé au Moi, et un versant négatif ressenti comme insupportable, évidemment projeté sur l’autre.

L’éducation

L’éducation qui suit la fusion est source de déceptions accumulées : même « sages » et adaptés, nous ne sommes pas aussi « aimés » que nous l’espérions. Les frustrations nous font regretter la période précédente où nous étions le centre, suscitant un sentiment de toute puissance.

Ce regret de ne plus être au cœur des préoccupations d’autrui génère au mieux de la nostalgie, au pire une insatisfaction profonde et des difficultés dans les relations, régulièrement perçues comme décevantes.

La psychanalyste Alice Miller a suivi de nombreux patients pour dénoncer les méfaits des souffrances refoulées, logées à l’Ombre de notre psyché. L’anxiété, les angoisses et cauchemars, les dépendances sont toutes en lien avec cette Ombre, et elles se ressentent davantage dans la solitude. L’Ombre reste présente et sans elle, l’homme est incomplet.

Etre complet, c’est donc travailler ces zones dérangeantes. L’angoisse peut quelquefois s’alléger, grâce à la compréhension de sa racine originelle, se trouvant dans ce matériau refoulé. Comprendre que c’est notre fragilité, lié à nos stress chroniques, qui est à l’origine de notre possibilité d’évolution permettra d’apprendre à aimer aussi notre part d’Ombre, quand elle commencera à être réintégrée à notre personnalité.

« Comme le jour et la nuit,
nous sommes lumière… et ombre…
Par crainte de ce noir si sombre,
beaucoup restent dans le gris
Cette inertie empêche l’éclaircie
de naître et rayonner dans notre vie
Le travail sur soi permet d’aller
chercher patiemment l’autre moitié
Assainir son cœur des blessures c’est,
se ressentir donc libre et entier ! »

Dans le livre « Assainir notre cœur », je traite de ces blessures. Celles-ci peuvent diminuer avec les huiles essentielles.

Mes préférées sont : Angélique, Benjoin, Bergamote, Bois de Rose, Cardamome, Cèdre de l’Atlas, Encens, Jasmin, Laurier Noble, Litsée, Mandarine, Mélisse, Myrte Vert, Myrrhe, Pruche, Rose, Santal ou Verveine. À vous de choisir les vôtres, ou sentir celle qui vous convient le mieux…

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