« Avoir « la pêche »…
Avoir la pêche, cela nous semble à tous très enviable… Quand on a la pêche, on rêve que cela dure toujours, de façon constante et linéaire, surtout quand c’est naturel, quand c’est donné sans qu’il y ait eu besoin d’effort particulier pour cela. Question de tempérament ? De caractère ?… A voir…
Le vivant ne supporte pas ce qui est figé. Pour amorcer le mouvement, il faut créer des pressions et des dépressions, des élans et des retraits, des pleins et des vides ; il faut qu’il y ait des émetteurs et des récepteurs, il faut de l’altitude et des vallées comme pour les fleuves… Nous avons besoin de nous exprimer et d’être écoutés, de nous donner et d’être reçu…
Il est donc nécessaire que les voies de communication soient libres. Cela suppose une disposition constante au délestage : lâchons tout ce qui nous pèse ou qui nous encombre, qu’il s’agisse de sentiments négatifs ou d’excellences bénéfiques. Ne gardons rien, car « tout ce que je donne fleurit, alors que tout ce que je garde pourrit ! »
Echos du Groupe de Recherche des Sources