Petit journal des sources et de la Joie de vivre

Tendresse

« Réhabiliter la tendresse, c’est réhabiliter la vie… de la naissance à la mort » (Gérard Pages)

La tendresse est en nous, c’est un langage essentiel que, trop souvent, nous ne savons plus exprimer.

À ceux qui douteraient de l’importance de la notion de tendresse dans les relations humaines, la démonstration a été brillamment faite qu’il s’agissait là, à l’opposé des images molles que le mot peut susciter, d’une des composantes les plus fortes, les plus puissantes, de la nature humaine.

Sans tendresse, l’enfant ne peut s’édifier ; ni l’adolescent s’émanciper ; ni l’adulte former un couple ; ni le vieillard mûrir… Sauf si… ?

Sans tendresse, les amants ne s’aiment pas réellement et les mourants laissent derrière eux d’irrémédiables regrets… Sauf si… ?

Sans tendresse, à terme, nous n’existerions tout simplement pas. Les artistes le savent depuis toujours et le commun des mortels s’en doute. L’étonnant est qu’il ait fallu tant attendre pour que psychothérapeutes (audacieux !) et chercheurs en sciences humaines commencent à l’admettre à leur tour !

Toute la subtilité de la tendresse tient à la « distance juste », très petite, mais non nulle, qui sépare les deux sujets libres.

« De quoi les humains d’aujourd’hui ont-ils besoin sinon d’amour et de

sens » ?

(Alain Delourme)

« Le bébé a une connaissance innée du besoin de tendresse. Le parent va donc lui réapprendre ce qu’il sait déjà, en le confirmant à travers des mots, des mimiques, des touchers, des mouvements, une empathie, un respect… » (Veidman, haptonomiste).

Festival tendresses 1997 et 1998 en Camargue, soutenu par Marie de Hennezel, Jacques Salomé, et le Pr Jean-Pierre Relier.

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