Burn out

Si chaque histoire est unique, chaque burn-out l’est aussi.

Témoignage

En couple avec 3 beaux enfants en 4 ans, j’aménageais dans une maison neuve. Je l’avais dessinée durant un an, tout en portant jour et nuit un troisième bébé aux besoins intenses.J’avais vu avec mon père charpentier ce qu’il voulait y faire dedans, en le payant avec la vente de l’autre maison. J’espérais par ce rôle de « cliente » une relation différente que celle décevante de fille liée par trop d’attentes affectives. Mais nos relations m’ont tellement fait souffrir que de vieilles rancœurs remontent à la surface.

Ma colère tourne tellement mal que j’en arrive à souhaiter sa mort. Dans mes rêveries, je l’imagine tué dans un accident d’auto. Ainsi, je serai définitivement débarrassée de cette relation compliquée, douloureuse au point de ne plus savoir la gérer. Début août, mon père a effectivement un accident dont il sort indemne. Puis il en subit un second, à la fin du même mois, dont il ressort également sans une égratignure. C’est lors de cette répétition qu’un déclic s’opère en moi : je comprends que sa mort ne règlera pas mon mal-être et qu’il s’agit d’un souhait symbolique, même si ma colère, elle, est bien réelle. « On peut comprendre que les eaux jouent sur deux plans : ou bien l’Homme, avec Noé, assume ses eaux intérieures, son inconscient, et, dans un travail de retournement, elles deviennent du sec, de la conscience » (Souzenelle, 1991, p 98)

La dépression, une bénédiction…

Mon burn-out était donc liée à un épuisement autant physique que psychologique avec ce flot de colère accumulée. Je contacte une professionnelle en P.N.L. et Analyse transactionnelle. Enfin, je rencontre une personne qui semble vraiment me comprendre : c’est magique ! Mais la magie s’arrête où le travail commence…

Au début de mon travail émotionnel, j’ai découvert qu’une partie de ma colère envers mon père appartenait, en fait, à ma mère. Celle-ci racontant volontiers ses difficultés de couple, ses confidences s’accumulaient dans mon psychisme. Au fil du temps, j’avais en outre développé une préférence subjective envers ma maman, n’ayant jamais eu la version de l’autre parent. Le rôle de confidente me donnant l’impression d’être la préférée, renoncer à ce besoin a mis du temps, mais était vraiment nécessaire. En effet, la compétition en général, et pour ce rôle en particulier, entretient le cercle vicieux aliénant de la comparaison. Un enfant a surtout besoin de se sentir unique, pour développer de la confiance en lui. (extraits du livre « Debout, la Vie t’attend », 179-181)

Pour en sortir les couleurs et les huiles essentielles ont été une aide précieuse. Angélique, Basilic, Bergamote, Bois de rose, Camomille, Cardamome, Cèdre, Ciste, Cyprès, Encens, épinette, Gingembre, Lavande fine, Mandarine, Mélisse, Myrtes, Orange, Néroli, Petit-grain, Palmarosa, Rose, Santal et Y-Ylang 3 ont apaisé cette colère en moi pour faire aujourd’hui une femme épanouïe.

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