Puissance de la non-violence
Au milieu des tribulations de notre monde actuel, il faut se souvenir que la non-violence a pu générer de grandes mutations dans nos sociétés contemporaines. Quelques rappels…
De Lao Tseu (dans La Vie — Tao te king) :
Dans le monde entier, rien n’est plus souple et plus faible que l’eau.
Mais pour s’attaquer à ce qui est dur, elle n’a pas d’égal. Rien ne saurait la remplacer.
La faiblesse triomphe de la force et la souplesse de la dureté.
Sur terre, chacun le sait… Pourquoi donc n’agit-on pas plus souvent en conséquence ?
De Thich Nhat Hanh (La sérénité de l’instant — 1992).
Pratiquer la non-violence c’est avant tout être non violent soi-même. Ainsi, en cas de difficultés, nous réagirons bien, d’une manière qui aide à résoudre le conflit. Cela est valable tant pour les problèmes familiaux que pour les problèmes de société.
De Martin Luther King (The essential writings and speeches — 1991)
Les six principes de la non-violence :
- — La non-violence active n’est pas une méthode destinée aux lâches. C’est une véritable résistance.
- — La résistance non violente ne vise pas à vaincre ou à humilier l’adversaire, mais à gagner son amitié et sa compréhension.
- — La lutte doit être dirigée contre les forces du mal plutôt que contre les personnes qui font le mal.
- — La non-violence active accepte de souffrir sans user de représailles. Elle accepte de recevoir des coups sans rendre la pareille.
- — La résistance non violente ne cherche pas seulement à éviter de se servir de la violence physique ou extérieure. Elle concerne aussi notre être intérieur. Elle consiste à refuser la haine et à vivre selon des principes fondés sur l’amour.
- — Et enfin, le principe de non-violence est fondé sur la conviction que l’univers est du côté de la justice.