Confiance en soi

Me parler avec tendresse : un tout premier pas vers la confiance

Je manque de confiance en moi: comment développer cette confiance?

Cultiver la confiance en soi est primordial; plus nous pouvons nous faire confiance, plus nous pourrons nous épanouir, grandir, créer les conditions de notre réussite et de notre bonheur.

Si nous constatons un manque de confiance en nous,nous pouvons accueillir cela avec gratitude, car c’est déjà une première étape que d’en prendre conscience.

Mais ensuite, que puis-je faire lorsque je manque de confiance en moi? Je peux être un peu perdue dans tout ce qui m’est proposé pour développer ma confiance en moi: lectures, coaching, thérapies, ateliers, exercices, séminaires, conférences …

Une première piste serai de trouver ce qui va m’aider à prêter attention, en profondeur, et avec bienveillance et douceur, à ce qui se passe à l’intérieur de moi.

Car si je manque de confiance en moi c’est en grande partie liée à la perception que j’ai de moi-même (ce que j’ai vécu enfant, ce qui m’a été renvoyé, l’éducation que j’ai reçue …), à mes attentes vis à vis de moi-même, et aux jugements que je porte sur moi et sur mes actes.

C’est ainsi qu’en fonction de nos aspirations, de nos limites et de nos croyances, on se retrouve parfois à se juger très sévèrement, on entends alors une voix qui exprime à notre encontre dépit, déception ou découragement, elle peut êtreméprisante ou agressive …

Intuitivement, lorsqu’un enfant manque de confiance en lui, nous essayons de lui montrer que nous l’aimons et le respectons, que nous, nous avons confiance en lui, et nous nous efforçons d’accueillir avec compréhension et bienveillance ce que nous voyons comme des échecs, des manquements ou des faiblesses.

► Lorsque je manque de confiance en moi, je peux faire exactement la même chose pour moi-même.

En premier lieu, je prête attention à mon discours intérieur

Souvent nous nous identifions complètement à une pensée ou à une émotion et nous ne sommes alorspas capable de «voir» cette pensée car en cet instant nous «sommes» cette pensée.

Mais si nous prenons l’habitude de mettre notre attention sur ce qui se dit en nous, peu à peu, et de plus en plus souvent, nous allons « voir » nos pensées et être le « témoin » de notredialogue intérieur.

Ecoutez-vous. Comment vous parlez vous? Avec tendresse ou avec dureté ? Avec bienveillance ou avec mépris? Etes-vous compréhensif ou exigeant? Etes vous tendre, encourageant? Dans quel domaine de votre vie votre juge intérieur vous parle-t-il sévèrement, sans rien laisser passer ? A quelles occasions recevez vous dela compréhension et des encouragements positifs ? Comment vous sentez vous lorsque vous vous parlez ainsi ? Le bien-être ou le malaise ressenti peuvent être de bons indicateurs du niveau de bienveillance vis à vis de vous-même.

Ensuite, je prends soin de mon discours intérieur

Ce jugement sur moi, au fond, n’est qu’un jugement, ce n’est pas la réalité mais une façon parmi d’autres de l’interpréter. Je peux donc changer ce point de vue sur moi même.

Demandez vous: Qu’est-ce que je pourrai me dire à ce sujet, qui reste vrai et crédible pour moi, et qui, en même temps, soit un peu plus doux vis à vis de moi-même? Qu’est-ce que je dirai si je m’adressai à ma meilleure amie ? Si je parlais à mon enfant?

La confiance en soi est intimement liée à ce que l’on se raconte. Aussi je peux, en douceur, modifier ces pensées sur moi. Il n’est pas question de me mentir à moi-même, car je n’y croirai pas, mais de relativiser, d’adoucir, de laisser l’espoir et les encouragements émerger.

A partir de ce discours un peu plus doux avec moi-même, délivrée d’un jugement intérieur trop sévère, je peux me positionner et agir sans me sentir paralysé. Et le manque de confiance en moi pourra se dissoudre peu à peu dans les actions que je vais mettre en place.

Si je rencontre des difficultés pouradoucir mon discours intérieur, je recherche du soutien

Cette gymnastique intérieure exige un changement d’habitude. L’importance est dans la répétition des petits moments de conscience où l’on se surprends à mal se parler, et où l’on arrive à mettre un peu plus de bienveillance dans notre soi à soi.

Cependant nous pouvons rencontrer des résistances, des parties de nous sont trop en souffrance pour lâcher un vieux fonctionnement, trop inquiètes pour oser le changement, des parties de nous … qui manquent de confiance en nous.

L’IFS* peut vous aider à à guérir ces parties de vous en souffrance et à renouer un dialogue intérieur bienveillant et respectueux. Une fois la bienveillance intérieure installée, l’amour de soi et la confiance en soi peuvent se déployer et la joie de vivre peut s’installer.

Je vous souhaite de tout cœur de vivre la plus belle version de votre vie,

Prenez soin de vous,

Laurence Smagghe

* Le modèle IFS (Internal Family System) est une approche thérapeutique qui vous accompagne dans un dialogue intérieur bienveillant et constructif et dans la guérison des exilés, ces parties blessées de notre enfance, nos enfants intérieurs, quitant que nous ne leur accordons pas l’attention dont ils ont eu besoin, continuent de frapper à notre porte.

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