Petit journal des sources et de la Joie de vivre

Renouvellement

Lorsque l’épreuve nous atteint, et quelle que soit l’épreuve traversée, nous aurons à « faire le deuil ». Qu’est-ce donc que « faire le deuil » ?

Après un combat singulier avec soi-même et avec les événements, « faire le deuil » c’est arriver à un abandon, voire à un renoncement qui permettra un renouveau.

Des étapes pour « faire le deuil » sont à traverser… Elles peuvent se chevaucher.

Une phase de choc, d’incrédulité. On coule une sorte de chape de béton entre soi et l’événement.

Une phase de fuite et de recherche. L’intensité du deuil dépend de l’intensité du lien de coeur.

Puis vient une phase de destruction où les protections sont émoussées.

C’est la confrontation brutale avec la réalité. Du temps a coulé, mais on est acculé à accepter l’aspect sourd et cru de cette réalité.

Vient ensuite la phase de reconstruction. Le seuil de souffrance baisse d’intensité. La colère, ou la culpabilité font silence. On est quelqu’un d’autre. On redéfinit son rapport au monde.

Par qui peut-on se faire aider lorsqu’on a à faire le deuil ?

Les proches, les aidants naturels sont les membres de la famille, les amis intimes. Mais ils ne connaissent pas toujours ce caractère obligatoire du passage par les étapes du deuil. Ils veulent trop vite « remonter le moral » à ceux qui sont au cœur du combat. De même le médecin qui administre un peu rapidement l’antidépresseur ou l’antidouleur… La souffrance, c’est naturel. « Chassez le naturel, il reviendra au galop » !

On se tournera alors, en fin de course, vers les psys…

Et en dernier recours – mais pourquoi donc si tard ? – vers un ministre du culte pour un accompagnement spirituel… L’essentiel étant une quête ou une redécouverte de l’Amour, voire de la Foi… au delà de la désespérance…

Les « bons » accompagnateurs sont rares, mais qui cherche vraiment trouvera !

D’après Christophe Fauré, psychologue,

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