Petit journal des sources et de la Joie de vivre
Bonheurs à cueillir
« Le bonheur est souvent la seule chose qu’on puisse donner sans l’avoir, et c’est en le donnant qu’on l’acquiert ». Voltaire.
Le bonheur, c’est tout et c’est rien. Par contre, si on lui ajoute un S, alors là, au pluriel, c’est formidable. C’est une foule de bonheurs qui se précipitent, qui peuvent se donner, se recevoir, s’échanger, et croître et se multiplier comme des hirondelles au printemps !
Il y a des milliers de bonheurs :
- Des bonheurs simples comme une table familiale…
- Des bonheurs chauds comme un feu de bois, frais comme une mouette sur la grève…
- Des bonheurs joyeux comme un regard, un éclat de rire…
- Des bonheurs sereins comme la main ridée qui rencontre une autre main…
- Des bonheurs sublimes comme un beau concert dans une église romane…
- Des bonheurs attendrissants comme l’approche d’un enfant qui vient chercher et offrir un câlin…
- Des bonheurs si courts, quand on les vit…Des bonheurs qui paraissent longs quand on compte les jours qui séparent…
- Des bonheurs si profonds quand on les partage…
- Des bonheurs exaltants quand on voit des sauveteurs s’activer après une catastrophe et extraire des vivants des décombres…
- Des bonheurs inattendus, comme une voix au téléphone qui s’est trompée de numéro !…
- Des bonheurs qu’on ignorait et qu’on a reconnus à la tristesse qu’ils ont laissée en disparaissant…
Qu’ils sont bons au cœur tous ces pluriels ! En fait, dans une journée, ils sont foule et nous ne le savions pas.
Pour un monde heureux toute l’année, il suffirait d’une grande brassée de ces bonheurs glanés ici ou là, tout près de nous dans le grand champ de la vie…
Archives du GRS – Claudie D.