10 conseils pour entretenir sa vitalité :
1- Méditer sur sa finitude :
Avancer en âge c’est inéluctablement se rapprocher de sa mort. Dans toutes les traditions, cette méditation conduit à vivre mieux, plus profondément, plus authentiquement.
2- S’alléger, se mettre en paix avec sa vie, soi-même et les autres :
Il importe de relire sa vie, de la libérer des entraves d’un passé douloureux, de se pardonner ses échecs. La rancune, les regrets, les remords, la culpabilité sont des poisons, des valises lourdes à traîner derrière soi, qui empêchent d’avancer.
3- Accepter la mutation psychique qu’impose le passage à une autre phase de sa vie :
Pour laisser advenir l’homme intérieur, laisser mourir le vieil homme.
4- Assumer une certaine solitude :
À distinguer de l’isolement qui est un fléau contre lequel il importe de lutter. La « bonne solitude », la solitude ontologique, désigne cette capacité à être un bon compagnon pour soi-même Elle signifie que l’on a contacté son noyau d’être, que l’on a son « jardin intérieur ».
5- Lâcher prise, s’éveiller, s’ouvrir à nouveau :
La personne qui avance en âge peut rester avide, dans un élan vital qui va vers du neuf, un vouloir-vivre,même si l’avenir se dérobe. Le grandâge doitamener des ouvertures. En ce sens, la vie peut être une nouvelle jeunesse.
6 -Lâcher son passé :
Accepter de perdre des capacités sur certains plans pour en acquérir d’autres. Par ce travail de détachement, nous nous en remettons à une dimension plus profonde de notre être.
7 -S’émerveiller des petites choses, comme les enfants :
Ceux qui courent n’ont pas toujours le temps de voir par exemple la joie des enfants, la gentillesse des gens, un bon repas, un beau paysage… Ce regard amoureux sur la vie protège de la tristesse et de l’ennui.
8 – Goûter les plaisirs simples de la vie sans artifice :
Marcher, méditer, écouter la musique, contempler des œuvres d’art, lire, savourer un rayon de soleil, apprécier d’avoir du temps, réunirceux qu’on aime, savoir être reconnaissant de ce que l’on reçoit…
9-Apprendre à faire les choses avec davantage de simplicité :
Accepter par exemple de recevoir des convives avec autant de soin qu’avant, mais préparer des choses très simples, en reconnaissant humblement qu’on n’a pas d’obligation à tout faire soi-même. Accepter de se faire aider et de demander de l’aide.
10-Faire ce gue l’on fait avec le sourire du cœur :
Si la force physique se dérobe, on mettra une intensité d’être dans toutes ses actions, des plus petites aux plus grandes, en réalisant chaque chose avec le sourire : le repas, le coup de fil aux enfants, la lecture, les rencontres, les promenades… et même la sieste !
