Avoir l’intestin noué, la rage au ventre, se faire de la bile,réagir avec lestripes, digérer un affront… Nos vieux dictons n’ont pas attendu les dernières avancées de la recherche scientifique pour illustrer le lien étroit existant entre nos émotions et la santé de notre colon. Car aujourd’hui, la preuve est faite : le second cerveau qui vit dans nos entrailles interagit en permanence avec celui du haut.
Et si la première mission est de s’occuper de la digestion, il influence aussi grandement nos humeurs et nos comportements…
« Dès que la coopération entre nos 2 cerveaux n’est plus harmonieuse, c’est le chaos dans notre ventre et la misère dans notre tête » (Pr Gershon).
Et qui trouve-t-on à l’origine de cechaosdésastreuxpour notre psychisme ? – Le déséquilibre de notre flore intestinale !
Les Français sont les champions européens de la consommation de tranquillisants, somnifères et antidépresseurs. Il est vraiment temps qu’une alternative efficace et sans effets secondaires indésirables voie le jour. Depuis la découverte d’un second cerveau dans notre intestin, l’anagramme TRIPES = ESPRIT n’a finalement plus rien de surprenant.
Avec ses 200 millions de neurones qui produisent autant de dopamine que le cerveau crânien et 95% de la sérotonine totale, c’est vraiment le cerveau des émotions ! Il a en effet le pouvoir de faire naître l’enthousiasme, la joie, la sérénité (quand le côlon est propre et son microbiote équilibré), ou leurs opposés négatifs quand le côlon est encrassé. De nombreux médecins considèrent aujourd’hui que l’intestin constitue notre mémoire émotionnelle.
D’après un sondage réalisé en 2000 par l’Institut Ipsos, 50% des Français se plaignent d’être fatigués. Peut-on imaginer que la cause de cette fatigue trouve son origine dans le mauvais état du côlon ? – Pourtant c’est bien le cas : Lorsque le côlon est intoxiné, ses bactéries ne parviennent plus à extraire les nutriments des fibres alimentaires, ni à produire vitamines et acides gras qui alimentent en énergie nos organes vitaux par voie sanguine.
