Vitalité

Substances vivantes dans le corps.

Un bon nombre de substances : métaux, minéraux, métalloïdes, hormones) composent chimiquement notre corps. Que vienne à manquer l’une ou l’autre de ces substances, nous nous sentons alors épuisés, vidés, déprimés.

Le physiologique :

D’instinct, nous cherchons à remplacer les substances manquantes : compléments alimentaires, adjuvants médicamenteux. Ce peut être un bon moyen de retrouver la santé et la vitalité, si la « fuite » de ces substances est accidentelle.

Mais si l’organisme consomme habituellement ces substances de façon excessive, c’est probablement parce qu’il ne fixe plus les substances dans le corps. Ce travail de fixation est l’œuvre de catalyseurs fournis par apports extérieurs, ou par les différents systèmes agissant dans la circulation (hormones). Ces catalyseurs travaillent de façon silencieuse (sécrétions = secret !), dans le cadre des fonctions inconscientes.

Le psychologique :

Nos fonctions inconscientes sont cependant soumises à un certain nombre d’influences dont nous sommes parfois conscients : atmosphères, situations, comportements, attitudes… L’effet de ces influences nous échappe le plus souvent. Pourtant, la prise de conscience de ces mécanismes internes nous met en état de meilleur fonctionnement de la fixation et de la circulation des substances vitales… c’est- à-dire du cycle de transformation de matière inanimée en matière vivante et inversement… Analogie avec les grands cycles cosmiques de mort et naissance.

Energie et matière sont tout un. « Rien ne se perd, rien ne se crée, mais tout se transforme ». Ainsi, dans la nature, les matières usées ou inutiles, feuilles et branches mortes etc… se décomposent et forment l’humus, source d’énergie et bon terreau où peut se reproduire la vie.

Participer consciemment à ce cycle de mort et de vie, c’est déjà apprendre à disposer de ce capital de ressources. Refuser, consciemment ou inconsciemment cette vie faite de cycles, c’est s’encombrer, s’alourdir, nuire à la Vie. On découvre l’importance de la mort quotidienne, physique, morale… Créer un vide en soi-même par la décharge de nos encombrements, c’est se préparer à absorber l’énergie nouvelle dont notre être a besoin.

Vivre en surpression, plein de soi- même, enrichi de maintes manières, c’est empêcher en soi l’attirance pour le neuf, idées, sentiments, liens, courants de vie. A la surface de la terre, le vent circule depuis les zones de hautes pressions vers les zones de basses pressions… pas le contraire !

Etre pauvre, démuni, demandeur reconnaissant ses limites et ses moments de « creux », c’est pouvoir aspirer puissamment l’énergie de renouvellement.

Le « riche » use ses réserves, comme une batterie débranchée de son générateur. L’être conscient de ses manques et de ses besoins essentiels est comme une station de pompage : il attire à lui l’énergie et peut la canaliser vers ses centres d’intérêt.

L’art de vivre, ce sera la pratique de l’alternance entre ces deux polarités : la « riche » qui aura besoin de s’évacuer pour devenir pauvre, et la « pauvre » qui aura besoin de se remplir pour devenir riche !

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