Trop ou pas assez de libido, que faire ?
C’est en lisant un roman policier au titre rigolo que je me rappelle vouloir vous parler de libido. Chouette, ça rime !
Mais pourquoi un roman policier m’y ferait-il penser ? Parce que ce dernier déverse à foison des jeux de mots et entourloupes graveleuses parsemées de scène rondement sensuelles, sexuelles et plus si affinités qui me font tenter d’en imaginer certaines, de vouloir en occulter d’autres et me sentir émoustillée à la lecture de quelques-unes.
Voilà que ma propre libido est en marche. Je peux donc dire que la lecture de ce livre a psychologiquement et physiquement réveillé mon désir sexuel car généralement, quand l’un s’éveille, l’autre suit…. Mais pas toujours !
Quand plus de libido ou trop de libido tue le désir…
La perte de libido est l’indicateur que l’énergie vitale est en berne. Il est essentiel d’en connaître la cause possible. Votre environnement vous est néfaste ? Vous travaillez trop ? Vous êtes extrêmement fatigué(e) ? Vous vivez plein de choses dans la vie mais pas vraiment ce qui vous plairait ? Votre conjoint vous porte sur le système ?
Peut-être même n’avez-vous jamais réellement ressenti de désir à proprement parler de toute votre vie ?
Au contraire, une sexualité exacerbée vous permet certainement ainsi de compenser et de vous décharger d’un trop-plein régulier d’énergie, de responsabilités, de poids… voire, au contraire, de vide, de manque de profondeur dans vos échanges, vos actes, votre personnalité…
Est-ce que je suis normal(e) ? A qui en parler ? Dois-je consulter ?
Tant que cela ne pose pas problème ni à vous-même, ni à votre entourage, il n’y a rien d’alarmant. Dans le cas contraire, si vous perdez toute envie de sexe ou si vous sentez votre libido vous envahir, que ce soit envers quelqu’un ou envers vous-même et que cela commence à vous inquiéter, penchez-vous sur votre quotidien, qu’il soit social, professionnel ou personnel.
Le sujet de la perte de libido ou de la sexualisation constante étant encore tabou, il est normal d’avoir peur d’en parler à son entourage, voire même de culpabiliser. Un sexologue ou sexothérapeute peut aussi vous aiguiller ne serait-ce qu’en quelques séances.