Lors du sommeil, le cerveau oscille entre ondes bêta (sommeil « paradoxal » avec rêves) et ondes delta (sommeil « profond » sans rêves) selon un rythme bien précis. Les phases d’onde bêta correspondent au traitement des activités conscientes de la vie courante du dormeur. Le cerveau traite, trie, archive et oublie les informations de la journée. S’il y en a beaucoup ou si certaines renvoient à une problématique à régler, le cerveau peut se mettre en surchauffe. Il « travaille » de manière trop intensive, avec des phases trop longues par rapport aux phases d’onde delta. L’intensité de l’activité cérébrale peut alors perturber le sommeil.
En effet, l’inconscient se met en activité d’ébullition et empêche le sommeil de faire son travail de récupération et de régénération des cellules. Tant qu’il n’a pas résolu l’origine du problème, il continue de « travailler » de nuit en nuit et l’état général du patient peut finir par se dégrader. C’est alors une boucle vicieuse qui se met en place. La fatigue qui en découle met la personne en état de stress qui ne lui permet pas de retrouver un état de sérénité inconscient nécessaire à une bonne nuit et ainsi reboucle le processus d’auto-sabotage dudit sommeil.
L’origine de cette ébullition peut être un simple événement mineur de la vie courante qui a fait ressurgir un souvenir traumatisant (un ancrage négatif) par une rencontre, un comportement, une vision ou tout autre fait anodin consciemment digéré.
Un travail thérapeutique peut aider à identifier ces ancrages négatifs, à les modifier pour alléger les phases de sommeil perturbé. La sophro-analyse des mémoires prénatales, de la naissance et de l’enfance permet d’aller en état d’ondes alpha (relaxation légère) rechercher l’origine réelle de la problématique afin d’en avoir une nouvelle compréhension et de libérer les limites qui entrave le déroulement du processus de sommeil réparateur.
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