Respirez !
On entend souvent dire, à propos de quelqu’un qui est de mauvaise humeur : « il y a de l’électricité dans l’air ».
C’est qu’en effet, il y a de l’électricité dans l’air que nous respirons. Elle se présente sous la forme de corpuscules microscopiques et ultramicroscopiques, électrisés, c’est-à-dire porteurs d’une charge électrique.
Les ions atmosphériques sont de grandeurs très diverses, allant pour les plus petits de l’atome ou molécule, et pour les plus gros, au grain de poussière ou de fumée. Ils « voltigent » dans l’air au hasard des turbulences.
D’où viennent-ils ? – On peut inventorier toutes sortes de provenances : La radioactivité du sol, les rayons ultraviolets du soleil, le choc de gouttelettes d’eau contre un obstacle (gouttes de pluie sur la chaussée, de cascade sur les rochers, de vagues sur la plage etc.), la chlorophylle aussi, qui produit de l’oxygène à la faveur de la lumière…
A chaque instant, des ions sont créés dans l’air, mais sont aussi détruits. Retenons qu’un ion négatif (salutaire) peut détruire un ion positif (nocif).
L’air que nous respirons dépend de nombreux facteurs, (lieu, climat, conditions météorologiques) rendant l’ionisation instable.
Quelques chiffres pour fixer les idées :
-En pleine campagne, on trouve entre 1000 et 1500 ions par centimètre cube.
-Quelques stations climatiques révèlent un chiffre de 3000 ou même 4000 ions par cm3,
-Au pied des cascades le chiffre atteint des dizaines de milliers d’ions par cm3.
-Dans les rues des villes, ce chiffre tombe à 150 à 400 ions, variable suivant le quartier et la circulation.
-Dans les locaux clos, ce chiffre se réduit à quelques dizaines d’ions, juste ce qu’il faut pour ne pas entraîner la mort des occupants !…
Pensons à nous oxygéner, de façon à bénéficier d’ions négatifs si bons pour la santé. Pensons aussi à aérer nos espaces de vie, surtout en hiver ! ! !