Relation médecin-malade
Un nouvel intérêt porté à l’intuition, aux rapports humains, à l’écoute intérieure, est en train de promouvoir une médecine qui transforme les relations entre médecin et malade. Le patient a pris conscience du « message » qu’est la douleur ou la maladie. Le médecin a senti la nécessité de « réhabiliter le cœur ». Il a compris l’importance à donner au toucher (poignée de main, main posée sur l’épaule…). Il va offrir sa chaleur et son soutien avant d’ordonner le moindre examen.
Quelques aspects de cette nouvelle façon de concevoir la relation médecin-malade :
Souci de l’ensemble du patient,
Accent porté sur les valeurs humaines,
Les attentions du professionnel font partie des atouts de guérison,
La douleur et la maladie sont une information émanant d’un conflit, d’un manque d’harmonie, à résoudre en priorité.
La douleur et la maladie peuvent être vues comme un processus d’évolution.
La volonté d’atteindre un bien-être optimal ne doit pas entraver ce processus.
Le patient est autonome et responsable. Il est libre d’adhérer ou non à ce processus.
Le professionnel est un partenaire thérapeutique.
La prévention englobe la totalité des aspects de la vie : travail, relations humaines, motivations ; corps, cœur, esprit, âme.
L’effet « placebo » démontre le rôle de la psyché dans la guérison. Il prouve que toute guérison est essentiellement une auto-guérison qui s’installe dès que nous avons pu nous libérer des tendances négatives que sont les raideurs, les peurs, les doutes, les rancœurs…
Il est donc important de changer la « matrice » de la maladie : conflits, soucis, stress… Gérer le stress, ça s’apprend !… Un des moyens de gérer le stress consiste à y être attentif. Etre attentif au stress, dans un état relaxé, le transforme en force conquérante.
A l’inverse, les conflits ou stress qui ne sont pas l’objet d’une prise de conscience peuvent engendrer des dommages physiques sous autant d’aspects qu’il y a d’individus… Gardons-nous de cette menace !
D’après Mary lin Ferguson – Les enfants du Verseau. – Ed Calman-Levy