Obésité infantile – Que peuvent faire les parents ?
Une clinique, aux USA, (clinique Mayo) analyse ainsi les causes : « Bien qu’il existe des causes génétiques et hormonales àl’obésité infantile, la surcharge pondérale esten grande partie due au fait que les enfants mangent trop et ne font pas assez d’exercice »
Quelques conseils aux parents :
1 – Préférer les fruits et les légumes aux plats tout faits.
2 – Limiter la consommation de sodas, de boissons sucrées, ainsi quele grignotage d’aliments gras et sucrés. Offrez plutôt de l’eau ou du lait écrémé à boire, et des aliments équilibrés à manger.
3 – Privilégier les modes de cuisson pauvres en graisses – four, grill ou vapeur – plutôt que la friture.
4 – Servir de plus petites portions.
5 – Eviter d’utiliser la nourriture comme récompense ou comme sourcede motivation.
6 – Ne pas laisser un enfant sauter le petit-déjeuner. Sauf exception, se priver de petit-déjeuner conduit souvent à manger trop plus tard.
7 – Manger à table. Prendre son repas devant la télévision ou l’ordinateur favorise la consommation et rend moins réceptif à la sensation de satiété.
8 – Encourager l’activité physique : promenades à vélo, jeux de ballon, saut à la corde etc…
9 – Limiter le temps passé devant la télé, l’ordinateur ou les jeux vidéo.
10 -Prévoir des sorties en famille : visiter un zoo, aller nager, jouer dans un parc etc.
11 – Confier aux enfants des tâches qui les amènent à être actifs physiquement.
12) Montrer l’exemple en mangeant sainement et en faisant de l’exercice.
Sources : L’institut national de la santé
Les nutritionnistes ne recommandent pas de mettre les enfants au régime, ce qui pourrait compromettre leur croissance et leur santé. Voici plutôt des conseils de sagesse :
L’une des meilleures stratégies pour lutter contre la surcharge pondérale des enfants consiste à améliorer le régime alimentaire et à augmenter les activités physiques de toute la famille.
Décider, en famille, d’opter pour des habitudes saines. Ainsi, ces habitudes feront partie du mode de vie des enfants, et ils les garderont une fois adultes.
En complément, il peut être envisagé qu’il y ait des causes psychologiques sous-tendant les habitudes alimentaires : « Un petit coup de blues ? » et on se met à grignoter, à manger, à s’empiffrer même parfois. Il peut être primordial à ce moment, pour ne pas laisser s’ancrer des réflexes néfastes, de rencontrer des personnes spécialisées, thérapeutes, psychothérapeutes, pour permettre aux intéressés d’approcher sainement les angoisses et la sensation de vide, de les apprivoiser et de leur trouver du sens, et d’apprendre parallèlement une saine gestion du stress (yoga et autres techniques de bien-être)..