Petit journal des sources et de la Joie de vivre

Les amitiés féminines, une chance, une bouffée d’oxygène…

« Entre filles, tout paraît simple. On parle de tout et de rien, des enfants, des soucis au travail ou du dernier livre qu’on a lu. On n’a pas peur d’être jugées et on se lâche, sans faire de chichis ! Mais quand l’une de nous a le cafard, les autres le sentent tout de suite. Elles savent être à l’écoute de l’autre et lui glisser un petit mot gentil » . Ainsi s’exprime une jeune femme…

« Voilà donc en partie expliquées les particularités de l’amitié qui lie les femmes : un sentiment qui « surfe » sur la légèreté de la vie mais qui ne fait pas l’impasse sur ses tourments. C’est peut-être parce qu’elle conjugue cette double facette que l’amitié entre pairs est vécue comme indispensable.

« La science elle-même pare l’affection féminine de vertus thérapeutiques : selon une étude américaine, une hormone sécrétée chez les femmes dans les situations de stress les conduit à se rassembler pour le combattre. Mieux encore, d’après ces études, l’absence d’amies proches serait aussi néfaste pour la santé que fumer !

« J’y ai découvert une dimension de moi-même que je ne connaissais pas, ou que j’avais abandonnée », témoigne une autre jeune femme.

« Les femmes trouvent aussi dans l’affection mutuelle un cocon pour développer leurs idées. Il est plus facile d’exprimer ses désirs ou ses envies sous le regard bienveillant de ses pairs. Car, à la différence des amitiés entre hommes (*), les amitiés féminines se nourrissent rarement de rivalité. « Bien sûr je discute avec mon conjoint, mais il ne serait pas très à l’aise si je lui livrais tout de mes doutes ou mes aspirations. Tandis qu’avec mes amies, je peux tester des idées ou formuler des envies que, d’ailleurs, je ne suivrai peut-être jamais ! ». « Nous avons autant besoin de nos amies que de nos maris ! » souligne telle personne.

« Déjà dans les cours d’écoles maternelles, certaines filles discutent tandis que les garçons tapent dans les ballons. « Les garçons deviennent amis en jouant, les filles se choisissent en se confiant l’une à l’autre », résume Denise Bombardier (essayiste québécoise). L’amitié féminine se vit dans l’intensité, le plaisir, l’attachement. Elle amène les femmes à décliner toute une gamme de sentiments, au fil des chagrins, des rires ou des plaisirs qui scandent leurs vies. L’amitié les extrait de la dimension maternelle et domestique, avec tout le poids qui y est contenu. « J’aime les gens qui ont cette politesse d’éclater de rire (**) devant les tragédies de la vie. Entre amies, nous partageons un sens de la dérision, la capacité à faire rire les autres, on prend du plaisir à faire des petites bêtises sans conséquence ! Nous éprouvons de l’admiration pour nos travaux respectifs mais nous sommes aussi capables d’émettre et de recevoir des critiques » (témoignages)

« L’amitié correspond au besoin urgent de tisser un lien désintéressé et durable dans une société où les relations deviennent fragiles et éphémères. L’amitié est un support essentiel de la vie.

« Une meilleure amie ? C’est comme une famille choisie. »

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