L’iridoscopie
L’œil est le miroir de l’âme, c’est une fenêtre ouverte sur notre personnalité. Nous nous servons de cette fenêtre en général dans un seul sens : de l’intérieur vers l’extérieur. C’est un moyen donné par la Nature pour connaître notre environnement et nous l’approprier.
Mais nous pouvons constater que la Nature nous a donné aussi le moyen de percevoir ce qui se passe à l’intérieur de nous-mêmes ! C’est sur le plan de la santé que l’étude de l’iris peut révéler notre état physique ou pathologique.
Cette méthode d’investigation décèle l’organe malade avant même que le patient s’en aperçoive. Le fait est qu’un organe qui commence à ne plus fonctionner normalement réagit sur les centres nerveux dont il dépend, et cela avant qu’une douleur n’attire l’attention. Cela s’inscrit dans l’iris.
L’iris garde également l’empreinte du passé pathologique, des affections qui ont laissé des traces dans l’organisme. La résistance vitale peut aussi être décelée, ainsi que l’appréciation de l’état du « terrain ».
L’iris est la partie colorée du globe oculaire qui entoure la pupille. Il réagit comme un diaphragme à l’appareil photographique qu’est notre œil. Le rayon lumineux passe à travers la pupille qui se dilate ou se contracte sous son action ; il finit par atteindre la rétine qui, à son tour, transmet au cerveau les impressions lumineuses.
L’iridologie a été initiée par un médecin Hongrois, le Docteur Peczely, qui fut le premier à remarquer la corrélation entre les signes de l’iris et l’état organique, ceci en 1881. D’autres chercheurs vinrent par la suite compléter ses travaux. En France, le Docteur Vannier est l’un des pionniers de cette recherche.
Les iridologues divisent le cercle représentant l’iris en 12 secteurs pour localiser avec précision les organes du corps humain. Les organes placés à gauche se reflètent dans l’iris gauche, et les organes placés à droite se projettent dans l’iris droit, (voir croquis page suivante)
L’iridologie se présente comme une simple possibilité complémentaire aux diagnostics de laboratoires. L’iridologue qualifié est capable d’établir une sorte de « check up » iridologique permettant d’éclairer singulièrement tout médecin soucieux de guérir et de faire de la médecine préventive. Ceci n’est pas à la portée du premier venu, mais il est bon de savoir que cette spécialité existe, d’être informé sur ses succès éventuels, et d’apprécier ceux qui l’ont étudiée et qui rejoignent l’esprit de ces médecines naturelles qui dans la Sagesse Chinoise, servent à « SOIGNER CE qui n’est pas encore malade ».
Les bonnes pages de Marthe Danel.