La nature a horreur du vide
Dans le domaine de la santé, quand comprendra-t-on que la nature a horreur du vide ? Qu’il y aura toujours des maladies et que les maladies changent de visage au fur et à mesure qu’on les combat. On n’a jamais vu autant surgir de maladies dites « orphelines », ou « émergentes ».
Ainsi, au lieu de chercher uniquement des solutions dans le combat contre les germes pathogènes, on ferait mieux de lever les yeux du microscope et s’occuper de traiter le terrain des personnes, c’est-à-dire de remonter et stimuler l’état général de la population en lui fournissant une nourriture intelligente et adaptée, une eau de boisson saine et naturelle (et non simplement stérilisée) ; en rendant notre monde moins anxiogène et en redonnant son véritable sens à notre société. Le terrain de chacun s’en trouverait ainsi renforcé et les maladies n’auraient plus guère de prise sur lui.
Car le terrain est tout. Les terribles épidémies de peste du Moyen-Age nous le démontrent fort bien. Elles ont exterminé la moitié de la population européenne de l’époque. Mais si le germe était si terrible, pourquoi n’ont-elles pas exterminé aussi l’autre moitié de la population ? Le terrain, bien sûr ! C’est lui le véritable remède face aux maladies émergentes.
D’après le Dr Luc. Bodin – Principes de Santé n° 12