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L’acrophobie : comment gérer la peur du vide ?

L’acrophobie est la peur extrême et irrationnelle du vide et des hauteurs. C’est une peur très commune, en effet elle est en deuxième position des peurs les plus courantes.

La personne évite tout ce qui pourrait faire quitter ses pieds du sol. Même si la situation est sécurisée et sans risque, les réactions anxieuses sont présentes et disproportionnées par rapport au réel danger. La vue du vide ou des hauteurs est un fort déclencheur de la sensation de vertige, mais cela peut passer aussi par l’imagination de ces moments comme élément déclencheur.

Établir le diagnostic

Attention à ne pas confondre la peur du vide avec des sensations de vertige. Les sensations de vertige peuvent effectivement être liées à un problème d’ordre physique : oreille interne, otite chronique, troubles qui altèrent l’irrigation sanguine de l’oreille…. C’est pourquoi prendre un rendez-vous chez le médecin pour établir un diagnostic précis est la première des choses à effectuer. 

Symptômes de l’acrophobie

Pour la plupart des gens, l’acrophobie se caractérise par des réactions physiques. Les plus courantes sont notamment :

  • l’augmentation de la fréquence cardiaque
  • la sensation de bouche sèche
  • des tensions musculaires
  • une transpiration excessive
  • des troubles digestifs
  • des rougeurs au visage et/ou au cou
  • une sensation de rotation de l’environnement, d’où l’expression « avoir la tête qui tourne » ou « avoir le vertige ». Certains personnes ont cette sensation de vertige qui peut parfois être accompagnée d’autres manifestations telles que des nausées ou la sensation que les jambes se paralysent et des difficultés à marcher.
  • certaines personnes ressentent des sensations de déséquilibre en continu, avec parfois des tensions articulaires car le corps maintient une vigilance régulière.
  • dans de plus rares cas, cela peut amener à la crise d’angoisse ou de crise de panique. Les sensations sont alors bien plus extrêmes : difficulté à respirer, étourdissement, évanouissement, douleur thoracique, engourdissement des membres, déconnexion du réel…

Qu’est-ce qui se passe ?

Plusieurs raisons sont possibles au déclenchement de cette peur du vide :

  • un traumatisme : une chute qui a enclenché ce mécanisme de peur du vide. On peut ne pas se souvenir consciemment de la chute.
  • l’éducation : par exemple, un parent anxieux, qui met en garde son enfant de tous les dangers potentiels auxquels il faut faire très attention ou alors éviter à tout prix.
  • un mauvais ancrage : l’association faite entre le vide ou les hauteurs à quelque chose de désagréable, sans réel explication rationnelle. Ceci arrive entre autres, avec la phobie des araignées. Les personnes qui ont cette phobie savent très bien que leur peur n’est pas proportionnel au danger, de cet animal qui est dans la majorité des cas inoffensifs. Mais, la réaction physique se déclenche sans pouvoir contrôler la réaction, qui devient disproportionnée.
  • un problème passé relatif à des problèmes de vertige qui ont crée une peur anticipée des situations ou la sensation peut être présente
  • il arrive parfois que cela correspond à quelque chose de plus métaphorique, une étape dans la vie où on a la sensation de tomber dans le vide, de perdre pied ou la peur que ça arrive.
  • un facteur héréditaire
    Cette liste de causes est non exhaustive.

Quelles sont les conséquences de l’acrophobie ?

Cette phobie est plus ou moins handicapante en fonction de la vie qu’on mène et du degré du ressenti.
En effet, elle peut impacter :

  • les activités sportives, les loisirs telles que le ski, l’escalade, le saut en parachute, le parapente, l’accrobranche, les manèges, etc…
  • les activités du quotidien comme monter sur un tabouret, monter sur une échelle, être sur un balcon en hauteur…
  • dans certains cas, créer des blocages dans l’avancement de certains projets de vie, d’étape de vie…
    L’acrophobie peut compliquer la vie pratique, psychologique et sociale des personnes qui sont concernées.

Comment l’hypnose apporte une aide sur l’acrophobie ?

Si cela devient trop gênant, il existe des possibilités pour y remédier comme la psychothérapie, les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) mais aussi l’hypnose.
L’hypnose devient de plus en plus utilisée pour travailler sur les problèmes tels que l’acrophobie. La pratique de l’hypnose a en effet démontré des effets saisissants entre autres sur les différentes phobies : phobie des araignées, des insectes, des serpents, de l’eau, l’agoraphobie, …. Que l’on connaisse l’élément à l’origine de l’acrophobie consciemment ou non, en travaillant en hypnose sur les mécanismes inconscients déclencheurs des différents symptômes, on permet à notre système interne de trouver une nouvelle façon de fonctionner. Ainsi, cela passe par apprendre à reprendre le contrôle sur soi-même et à garder son calme mais aussi à reprogrammer certains processus qui sont nuisibles comme des émotions, des pensées, des croyances désagréables reliées à l’acrophobie.

Plus l’acrophobie est prise en charge tôt, plus le travail est facilité.
Le nombre de séances varie d’une personne à l’autre. L’hypnose fait partie des thérapies brèves, ce qui signifie qu’en général, quelques séances sont suffisantes.

L’hypnose apporte une aide pour l’acrophobie mais pas uniquement. En savoir plus sur les domaines d’application de l’hypnose.

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Bien à vous,
Laurie Le Borgès
Hypnose Paris 10

Laurie Le Borgès

Maître praticien en hypnose, j'accueille les personnes dans le 10e à Paris ou en séance en ligne. Pour surmonter une difficulté, pour se débarrasser de blocages, de croyances limitantes, pour retrouver du bien-être, l'hypnose apporte une aide puissante.

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