Traverser l’épreuve
Beaucoup d’événements font monter en nous colère, peur ou tristesse : contrariétés, accidents, deuils, limites de nos intelligences, crises, actualité en détresse… Nous nous sentons égarés dans le brouillard et prisonniers de nos impuissances…
Collectivement, solidairement, ou individuellement, nous sommes loin de la Source, nous pleurons le Bon Sens perdu, nous nous sentons enfermés, prisonniers de nos limites et de notre impuissance…
Nos corps réclament… Ils « parlent » de plus en plus, de plus en plus vite, de plus en plus tôt. Ils traduisent les messages de notre âme, heureuse quand ça « tourne rond », ou malheureuse quand les grains de sable font grincer la machine.
Notre corps « parle » du travail qu’accomplit le Souffle du Vivant en chacun, le plus souvent à notre insu, dans toutes nos fonctions. Il est messager du Ciel, que faire ou comment faire pour le comprendre mieux ?
« Dans un monde qui se dessèche, si nous ne voulons pas mourrir de soif, il nous faudra devenirsource » Christiane Singer
Voilà des paroles bien énigmatiques. Leur faire bon accueil va stimuler et éveiller notre intelligence et notre compréhension.
Le Ciel ne répond-il pas toujours ? Ce sont nos sens qui peinent à l’entendre ! On aimerait mieux le croire. A plusieurs, en connivence avec d’autres, la confiance est plus solide… Et si nos moyens sont trop limités nous pouvons laisser courir le Temps qui inventera et apportera de nouvelles sources…
Pour que notre corps soit accueillant, n’hésitons pas à faire le vide : apprendre à perdre, à lâcher, à abandonner. Faire don de ce que l’on perd, c’est plus fécond et réjouissant que de renoncer ou de faire deuil…
En apportant inconditionnellement à l’Histoire le soutien de notre OUI, nous devenons semeurs de Souffle… Souhaitons que toute la Création en profite !