Pensées toxiques : une solution détox avec la Sophrologie !
Beaucoup témoignent de pensées envahissantes qui les font ruminer, les coupent d’eux-même et des autres, les font douter, ressasser le passé, les empêchent de dormir, de profiter du moment présent ou de s’apprécier.
Inutile de rappeler en effet que ces pensées sont souvent associées à des croyances limitantes sur soi-même : « je me sens nulle », « je ne suis pas capable », « je n’y arriverai jamais »…autant de croyances qui empêchent d’avancer ou de réussir sa vie, ses projets.
La liste des pensées toxiques est longue et n’a d’égal que la liste incommensurable de leurs effets indésirables!
Quelles solutions « détox » propose la Sophrologie ?
La Sophrologie peut apporter des solutions « détox » ; Pas de remède miracle mais des micro-pauses dans la valse des pensées, histoire de redevenir un instant le chef d’orchestre de son propre mental. En sophro, érradiquer les pensées toxiques est un exercice difficile, mais pas impossible. Il faut simplement penser à P-R-A-T-I-Q-U-E-R !
Rappelons d’abord que La Sophrologie est une méthode psychocorporelle qui agit sur le corps et l’esprit, en permettant à la personne de trouver son bien-être et de développer ses potentiels. Concrètement, elle propose des exercices de « relaxation dynamique », des mouvements doux associés à la respiration, à la contraction et à la décontraction musculaire, et des exercices de visualisation.
La Sophrologie va être un outil puissant pour détendre le corps mais aussi pour assainir les pensées en période de trouble. La respiration servira alors de principal support sur lequel il faudra ramener son esprit à chaque fois que les pensées « dérivent ». La personne devra alors penser à détourner son attention sur sa respiration pour s’apaiser mentalement et neutraliser ses pensées. A l’occasion d’un exercice, on lui apprendra par exemple à inspirer du positif et à expirer ses pensées toxiques.
La Sophrologie propose aussi des exercices de concentration efficaces pour lutter contre des pensées qui dérangent : elle apprend ainsi à fixer son attention sur une image neutre, un élément naturel par exemple, dépourvu d’affects, comme un arbre, un rocher, une feuille ou un lac. Il s’agit alors d’observer cette image sous tous les angles, dans ses moindres détails et donc de focaliser sur cette image pour « déloger » les pensées indésirables. Sophro-logique, non?
Avec un peu d’entrainement, la personne pourra encore pratiquer une exercice d’« auto-visualisation » et se préparer un scénario idéal qu’elle pourra visualiser en cas de besoin. Dès que des pensées toxiques surgiront, il s’agira pour elle de se reconnecter à un moment agréable du passé qui lui apporte de la joie, du bonheur et de la sérénité ou de se projeter dans une situation future tout aussi calme et sereine. La Sophrologie vise en effet l’autonomie de la personne et lui apprend à développer ses capacités de visualisation positive.
La victime de pensées toxiques aura donc le choix des armes et devra découvrir le meilleur moyen pour elle d’en venir à bout : est-ce qu’il s’agira pour elle de se connecter à sa respiration? à un objet neutre? à une scène agréable du passé? ou les trois ? et dans quel ordre?