Norman Cousins disait : « Nous pouvons, par notre attitude psychique et notre travail sur les émotions et les pensées, agir en profondeur sur nos mécanismes physiques. L’être humain contient des trésors d’amour, d’espoir, de foi, de volonté de vivre, de créativité, de joie, de détermination. Nous pouvons apprendre à exercer davantage ces fantastiques facultés pour améliorer sans cesse notre état de santé ».
Tout malade porte son propre médecin à l’intérieur de lui-même. Réveillons notre médecin intérieur et donnons-lui les moyens de nous mener pas à pas vers la santé.
Par exemple, cinq minutes de rire entraînent une journée merveilleusement positive car vous vous mettez dans la dynamique de l’humour. Le rire est une thérapie puissante : pas seulement le rire de groupe, mais aussi le fait d’apprendre à rire avec soi-même, d’avoir un regard sur soi où l’on ne se prend pas au sérieux.
Pourquoi le rire nous fait-il tant de bien ? Tout d’abord, le rire est un exercice musculaire remarquable. Non seulement nous faisons marcher nos muscles zygomatiques, ces muscles de la figure (vous savez qu’on dit zygoto ou zygomar pour quelqu’un qui nous amuse), mais le rire provoque une mobilisation générale des muscles depuis la face jusqu’aux membres, en passant par le diaphragme, et les muscles abdominaux qui nous font faire un véritable jogging stationnaire.
Dans toutes les sociétés primitives, le chaman, le thérapeute, rit continuellement. Il est tout le temps en train de s’amuser, de trouver tout drôle.
Il a été prouvé scientifiquement que des émotions négatives peuvent engendrer le cancer. Les hôpitaux commentent à adhérer à cette idée… Il est fascinant de se rendre compte que les cellules du système immunologique se bloquent dans leur fonctionnement lorsqu’un individu est déprimé, désespéré et malheureux. Savoir cela est passionnant, car « si des émotions négatives peuvent être la cause du cancer, des émotions positives peuvent aider à le prévenir ou même à le guérir lorsqu ‘il est apparu ».
(Norman Cousins)
Faites attention aux hommes qui ne rient pas, ils sont dangereux.
(Jules César)
