Le marasme ambiant nous expose souvent à rencontrer des êtres déprimés.
Face aux déprimés, nous avons le pouvoir de notre regard : les gens en difficulté, il faut les regarder.
Non pas forcément les aimer, mais les connaître et les comprendre.
Ce qui se passe dans leurs yeux, ce qui s’inscrit sur leur visage permet de saisir à quel point ils nous ressemblent, ou de nier à quel point ils sont différents.
Et comment, par notre regard, on peut essayer de détecter l’élément inconnu qui leur a donné ce regard, ce visage, ces rides, ce sourire.
P. Labro