Petit journal des sources et de la Joie de vivre

Nos très chers ados…

L’adolescent n’est plus un enfant, et n’est pas encore un adulte.

L’Adolescence est par excellence une période d’incertitude, où le temps est un des remèdes, et où l’adaptation au réel signe la fin de la crise juvénile.

Donc tout problème de l’adolescent est par définition une urgence, il est nécessaire de ne pas laisser le jeune « poulain » s’enfermer dans des difficultés, et dans un comportement répétitif.

Quel que soit l’interlocuteur de l’ado, parents, enseignants, médecins…, il faut avoir conscience de quelques données de base sur la psychologie de l’adolescent.

L’adolescence est une période de mutation et de transition. Elle se traduit par des bouleversements : Celui du corps (sexualité en voie de…), et celui du statut (accession à la majorité légale de procréer, et d’avoir une formation professionnelle).

Ces bouleversements s’imposent à l’adolescent qui, soit se sent en harmonie avec eux, ou ne les reconnaît pas comme siens. Il n’a pas choisi de changer. De ce fait il est confronté à une double tâche : Opérer sa séparation d’avec sa famille, et acquérir une identité stable.

Ces deux processus sont liés et complémentaires et provoquent chez lui des tensions internes et un travail mental important. On le met en demeure de choisir, de s’engager, de se former, d’acquérir un troisième paramètre : l’identité socioprofessionnelle.

L’adolescence est une crise nécessaire et obligée. Le malaise vital de nos ados et leur morosité s’expriment souvent par une plainte somatique (on se trouve tous les défauts possibles !) ou des troubles du comportement, bruyants (agressifs ou provocateurs), ou silencieux (l’ado se trouve seul face à ses difficultés).

Un adolescent en quête d’identité est particulièrement sensible à l’image qu’on lui renvoie de lui-même.

Notre seuil de tolérance (Parents, Médecins, Enseignants) est à la mesure de notre savoir sur cette crise. Le jeune ado a besoin de trouver chez l’adulte un contexte dédramatisé et globalement positif.

Notre pouvoir d’intervention et son effet, dépendent de notre Etre personnel. C’est-à-dire de notre état intérieur et de nos expériences propres qui ont fait de nous de « vieux loups de mer » prêts et disponibles pour former et rassurer le « moussaillon ». Faut-il que nous les aimions, pour leur apprendre l’amour d’eux- mêmes et les libérer !

Offrons à l’enfant adolescent le stress du devenir harmonieux…

D’après le Dr Solange Lopez-Vallespir.

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