Le Lin, fibre polyvalente
Origine, Histoire et Géographie
Le lin est une plante annuelle de la famille des Linaceae cultivée principalement pour ses fibres, mais aussi pour ses graines oléagineuses. C’est une des rares fibres textiles végétales européennes. Elle a la particularité d’être une fibre longue (plusieurs dizaines de centimètres), par rapport aux fibres courtes (coton, chanvre) ou moyennes (laine). La culture du lin est particulièrement délicate. Planté au printemps, le lin pousse en «100 jours», ce qui rend difficile tout rattrapage en cas d’incident ou de mauvaises conditions climatiques. Le lin doit pousser suffisamment pour avoir un rendement satisfaisant, mais pas trop, pour ne pas devenir trop fin. En raison de sa racine pivot, il doit être planté dans une terre finement préparée. Cette préparation, ainsi que le semis, nécessitent des conditions climatiques optimales et un réel savoir-faire de la part de l’agriculteur: une erreur peut compromettre toute la récolte. Par ailleurs, le lin est une plante exigeante pour les terres, d’autant plus que toute la plante, racine comprise, est récoltée, exportant des champs beaucoup de matières organiques. Les rotations de lin doivent donc être très lentes, au minimum 5 à 6 ans entre deux cultures sur une même parcelle.
Détail des Bienfaits
Le lin est une fibre naturelle, utilisée dans la fabrication de vêtements et de gants de massage mais on en fait aussi une huile! Le gant de massage stimule la circulation sanguine, grâce à l’action massante du lin. La peau devient ferme, lisse et clarifiée. Il est efficace en cas de cellulite et renforce les tissus conjonctifs. L’Huile de Lin est fragile. Elle s’oxyde très rapidement et devient alors toxique. Cette huile est riche en acides gras Oméga 3. Elle contribue à rééquilibrer les apports d’acides gras polyinsaturés et ainsi à se rapprocher du ratio conseillé par l’AFSSA : 5 acides gras Oméga 6 pour 1 acide gras Oméga 3, c’est à dire un ratio de l’ordre de 5. Dans la population française, ce ratio se trouve actuellement aux alentours de 10. L’alimentation courante est en effet souvent trop riche en acides gras polyinsaturés de type Oméga 6.