Le don de soi est bénéfique pour la santé.
Spinoza l’avait déjà écrit il y a plus de trois cents ans : chaque fois que nous faisons du bien à un autre être, nous nous sentons mieux parce que notre physiologie s’en trouve renforcée.
Aujourd’hui, nous savons que notre cœur bat alors avec plus de cohérence, que nous sécrétons des endorphines (hormones de la connexion affective), et que notre système immunitaire est plus actif.
Participer à des activités bénévoles pour assister les autres serait même une garantie de santé plus grande encore que réduire son taux de cholestérol ou arrêter de fumer.
Cela s’appliquerait également aux soins que l’on porte aux animaux ou aux plantes. Dans le cadre d’une étude menée à Harvard, les résidents d’une maison de retraite ont tous reçu une plante. La moitié d’entre eux devaient s’en occuper eux-mêmes, tandis que le personnel assurait les soins pour les autres. Plus tard, on constata que les premiers avaient vécu deux fois plus longtemps.
David Servan-Schreiber