Lâcher prise, je fais comment ?
Être zen au quotidien, c’est très bien. Mais il existe un moyen d’aller plus loin. Pour accueillir de façon positive les changements inévitables inhérents à la vie, renonçons à contrôler ce que l’on ne peut maîtriser.
Le lâcher-prise est lié au fait de sortir de la suractivité et de renouer le contact avec soi-même pour accueillir, comme un enfant ouvert et confiant, ce que la vie est prête à nous offrir.
Le lâcher-prise, c’est recontacter notre âme d’enfant. En nous demandant d’accepter l’inconnu, le lâcher-prise nous confronte à certaines angoisses, mais il nous permet également de les apaiser en souplesse…
Le lâcher-prise évoque un moment de respiration, de relaxation, qui nous met en situation de récepteur et non plus d’acteur. Pouvoir s’abandonner en faisant confiance à la vie. Lâcher prise signifie donc « laisser s’accomplir» sans préjugés ni peurs, ni désirs… Être disponible à tout, en toute sérénité, en toute simplicité.
Arnaud Desjardins propose cette comparaison : « Dans la vie nous nous trouvons dans la situation de quelqu’un qui descend un torrent en rafting ou en kayak : pour celui qui est crispé ou angoissé, cette descente sera un véritable enfer. En revanche, celui qui va avec le courant de manière détendue accomplit la même descente avec bonheur et aborde les difficultés avec souplesse ».
Lâcher l’image de soi, arrêter de se juger, faire ce que l’on veut à condition que cela réveille la joie en soi, et que le corps en réponde. Simplement écouter.
À plusieurs c’est plus facile : « la contagion est importante ». Le témoignage des autres montre souvent l’efficacité du vide redécouvert. Se coacher avec une amie, savoir rire de ce qu’on perd et surtout s’émerveiller de ce que l’on découvre…