Grâce à quelques mentors, j’avais appris l’exercice de l’entretien, c’est-à-dire de l’écoute…
Il faut respecter les silences, quitte à les prolonger, car celui que vous interrogez finira par les rompre. Et il ira plus loin, plus profond.
Il faut faire le vide pour creuser la question par rapport à la réponse donnée, accueillir ce qui va surgir, et ne jamais laisser partir le fil et s’égarer en posant une question différente, simplement parce qu’on l’avait programmée auparavant.
C’est un défaut des « interviewers » qui ont enregistré leur liste de questions dans un coin de leur tête. Il me semble qu’ils sont guidés par la seule nécessité de les poser, sans admettre qu’une réponse doit être fouillée. Or, il faut forer en eau profonde.
