L’homéopathie pour les douleurs d’arthrose, en complémentarité de la médecine classique, permet dans la majorité des cas d’obtenir de bons résultats. Découvrez comment Chantal a pu se libérer de ses douleurs lombaires grâce à un remède homéopathique personnalisé.
Qui est Chantal ?
Madame D. Chantal est une femme âgée de 80 ans. Elle présente des douleurs lombaires depuis plus de 10 ans liées à l’arthrose, ses douleurs persistent malgré les différentes démarches thérapeutiques.
Durant la consultation, le médecin homéopathe doit laisser parler librement son patient. Cela dans le but de recueillir la ou les informations essentielles permettant d’aboutir au remède correct qui est celui de la maladie du patient pris dans sa globalité.
Quelle est sa personnalité ?
À 80 ans, Chantal est une femme très tonique. Son mari dit qu’elle râle tout le temps, me dit elle. Elle est de taille moyenne, a les cheveux blancs, secs.
Avec Chantal tout doit être rangé, ordonné, propre, le parler est direct, franc avec une pointe d’anxiété :
« Si je m’énerve je sens battre mon cœur »
C’est une femme travailleuse, laborieuse :
«Je n’ai jamais arrêté »
Elle est toujours très active :
« J’aime bien ma maison, mon jardin, j’ai mal partout mais ça me plait »
Oui Chantal, vous l’avez compris, n’est pas calme et a surtout tendance à prendre ses propres initiatives. Cela explique en parti les réactions de son mari. Elle prend ses décisions pour passer à l’acte. La région lombaire lui fait mal particulièrement en position assise et aussi la nuit.
Quels sont ses autres maux ?
Le reste de l’interrogatoire nous apprend qu’elle digère moins bien si elle mange trop riche :
« Si je mange trop de sauce ou des crépinettes ça ne passe pas »
Par ailleurs, c’est une grande consommatrice de café :
« Je ne dors pas bien, je m’endors vite, je me réveille vers 2h30, 3h. J’ai encore mal ».
Comme on peut le constater, la consultation en homéopathie ne s’arrête pas au seul problème concerné par le malade, dans notre cas, l’arthrose. C’est l’écoute également de toute la vie psychologique, mentale et physique du patient qui permet de trouver le bon remède homéopathique correspondant au malade et à sa maladie.
Alors quel médicament homéopathique prescrire ?
Bien sûr nous aurions pu prescrire des remèdes classiques comme Arnica ou Rhus-toxicodendron ou Bryonia ou d’autres remèdes encore. Comme nous le conseillent certains articles de vulgarisation en homéopathie face à l’arthrose…
En Homéopathie, toute prescription basée sur des problèmes locaux est vouée à l’échec si elle ne prend pas en compte l’ensemble du fonctionnement de la personne. Il faut une correspondance (les homéopathes appellent cela la similitude) entre l’ensemble des symptômes que présente le malade et le remède correspondant. Si cette règle n’est pas appliquée, la prescription est vouée à l’échec, ce qui explique en partie un grand nombre d’échecs et d’incompréhension dans la thérapeutique homéopathique.
Quel est son bilan ?
Chantal est revue deux mois plus tard après avoir reçu le remède homéopathique Angustura Vera.
« Franchement, ça va mieux, oui franchement ça va mieux. J’ai pu faire du nettoyage, j’ai été active et je n’ai pas eu mal! Je n’ai plus mal la nuit non plus! »
Le traitement homéopathique permettra progressivement l’arrêt des médicaments contre l’arthrose. Plus particulièrement les anti inflammatoires et les antalgiques, mais il demande de la part du thérapeute et du patient de la rigueur. D’une part pour le médecin dans la connaissance de l’homéopathie uniciste pratiquée. D’autre part, du patient quant à la bonne analyse des symptômes de sa maladie et plus particulièrement dans le fonctionnement de sa propre personne. Ce qui est sans doute le plus difficile.
Si vous êtes sujet aux insomnie, découvrez le témoignage de Charly dans mon article Homéopathie et insomnie.
