Nos défenses immunitaires : définition et représentation.
On entend régulièrement parler de défenses immunitaires, une définition ne suffit pas quand un exemple parle si bien.
Si notre corps était une société, le système immunitaire serait sa police. Des globules blancs circulent continuellement et partout pour dénicher les intrus. Il peut s’agir d’une bactérie, d’une cellule infectée par un virus, d’un groupe de cellules cancéreuses qui commencent à devenir trop important.
Lorsqu’une cellule anormale est détectée, les « natural killer cells » (cellules tueuses naturelles, dites « NK ») l’entourent immédiatement et lui injectent un poison. Celui-ci fait littéralement éclater sa membrane et la détruit sur-le-champ. Après la bataille, d’autres cellules blanches, appelées macrophages, nettoient les débris et soumettent ces indices aux cellules NK. Ces cellules détecteront plus rapidement de nouveaux intrus. Quelle belle mécanique !
On sait depuis longtemps que plus ce système de défense fonctionne bien. L’organisme sera ainsi moins sujet aux maladies du vieillissement (arthrite, cancer, et même sénilité). Ce qui est nouveau, ce sont les découvertes récentes qui ont démontré que ce système immunitaire n’est pas indépendant de nos pensées et de nos émotions, comme on l’a cru longtemps. Mais il y est au contraire, soumis à chaque instant.
C’est le début d’une nouvelle discipline scientifique : la psycho-neuro-immunologie. Il s’agit de l’étude du lien neurologique ente la vie psychique et l’activité immunitaire, qui constitue l’un des piliers de la nouvelle médecine « corps-esprit ».
La clé qui permet de comprendre ce qui peut devenir une évidence : se sentir mieux dans sa tête aide aussi à se sentir mieux dans son corps.
D’après David Servan Schreiber – « Notre corps aime la vérité » – Laffont –
Il est difficile d’associer les défenses immunitaires à une définition précise, mais leur fonction n’est plus à prouver.