Notre cerveau a-t-il sommeil ?
Notre cerveau ne dort jamais, il peut se réorganiser à tout âge pour compenser des lésions ou ralentir le vieillissement.
Entre 15 et 25 ans, il subit les grands chamboulements de l’adolescence : des réseaux de neurones se créent, la mémoire s’accroît grâce à de nouvelles connexions, d’autres devenues inutiles sont élaguées.
Depuis « Mars et Vénus », son fonctionnement diffère sous l’influence de la Testostérone. La femme présente plus de connexions entre les deux hémisphères, quand l’homme en a davantage à l’intérieur de chacun d’eux.
On sait qu’être entourée d’affection entraîne la sécrétion d’Ocytocine, qui favorise les contacts entre neurones, alors que le stress les détruit.
L’intelligence se développe grâce à de bonnes stimulations.
Notre cervelle a besoin de sucres lents, apporté notamment par les légumineuses. C’est aussi notre organe le plus « gras » (eh oui !) qui adore les bons lipides, huile de colza, de soja…
Les vitamines B (germes de blé, levures de bière, foie, lentilles, avocats) peuvent entretenir la mémoire quand elles sont conjuguées à de hauts degrés d’Oméga3 (poissons gras, noix) d’où l’intérêt du régime méditerranéen contre l’atrophie du cerveau et le risque de la maladie d’Alzheimer. Les fruits et légumes de ce régime regorgent d’antioxydants (myrtilles, tomates, et aussi le chocolat, le thé, le vin rouge, mais gare à l’alcool !)
Dormez ! – Cinq à huit heures de sommeil sont indispensables pour nettoyer le cerveau des déchets produits par l’activité neuronale, et aussi pour mémoriser à long terme.
Gare au tabac, dont la nicotine réduit le diamètre des vaisseaux cérébraux !
Les jeux et l’activité stimulent les méninges ; n’hésitez pas à en changer : jouer aux échecs, aller voir une exposition, partager sur nos lectures.
Notre médecine commence tout juste à découvrir les capacités du mental. Celui-ci est apte à stimuler l’auto-guérison du corps. L’effet «placebo» fait bien souvent la preuve des ressources stupéfiantes de notre cerveau…