La clé du bonheur c’est d’avoir trouvé le trésor. Ce bonheur n’est pas exempt d’épreuves, loin s’en faut, mais procure une joie indicible, celle d’être en situation de justesse par rapport à sa propre vie, à celle d’autrui, et, pour le croyant, vis-à-vis de cette réalité mystérieuse et indicible qu’on appelle Dieu.
Il arrive que l’on ressente cette joie avec une telle intensité ; ce sont des moments de grâce.
Plus habituellement, cette joie est paisible à l’intime de l’être comme un fond d’océan étale, en dépit des remous de surface et des agitations qui peuvent survenir.
En fait, ce fameux trésor, c’est l’œuvre de notre vie sans cesse en train de s’édifier, dont nous sentons à la fois la force et la fragilité, mais qui finalement, si nous ne nous absentons pas de nous-mêmes, prend forme humaine… une forme originale qui ne ressemble à aucune autre, et qui cependant reconnaît en chacun la trace d’une même ressemblance.
