La maladie est une tentative d’autoguérison. Nous devons tenter de l’envisager de façon positive, et de porter sur elle un regard de curiosité bienveillante : « Qu’a-t-elle à me dire, à me manifester, à m’apprendre ? »
Elle est parfois la solution la plus favorable pour l’instant, « en épargnant le pire à l’intéressé qui se trouve dans des conditions difficiles, voire impossibles à assumer… »
La maladie peut nous rendre conscient des parties désintégrées de notre personnalité. Elle peut nous faire progresser sur la voie de la maturité, grâce à l’élargissement de la perception de soi.
Il arrive fréquemment que la maladie soit une autodéfense, sans laquelle nous serions dépassés.
La maladie nous contraint à accepter nos limites et à vivre avec une modération bénéfique et apte à nous maintenir en bonne santé.
Cependant, pour admettre cette vision positive de la maladie, il nous faut la prendre en considération, et tenter de comprendre son langage. Si je décode le message de ma maladie, je comprends mieux les problèmes de ma situation actuelle et je suis à même de tenter de vivre avec plus d’authenticité et de vérité.
La maladie peut nous conduire à la guérison de l’âme. Elle devient alors le chemin qui conduit vers elle et l’invite à vivre d’autres dimensions. Elle peut devenir un accompagnement permanent, qui ne cesse de nous indiquer notre humanité.
Dansnotre comportement vis-à-vis des symptômes de la maladie, nous avons besoin d’une bonne dose d’humour !
L’humour nous délivrera d’une part de l’angoisse qui provient de la volonté de nous libérer à tout prix de nos symptômes, et d’autre part de l’illusion qu’engendre l’idée de perfection selon laquelle une vie parfaitement honnête devrait obligatoirement être une vie en pleine santé… !
D’après AnselmGriine.
