Niveau psychologique : trouver des lieux d’écoute pour prendre apprendre à exprimer ses émotions et éviter qu’elles jaillissent de façon volcaniques! Diminuer ses tensions par la prière, le chant, le rire. L’homéopathie, par son rôle actif sur l’aspect psychologique de la personne, peut réduire les effets négatifs du stress.
Niveau physiologique : Respecter les rythmes de récupération de l’organisme. Dormir suffisamment permet de décharger l’excès acidité cumulée par les tissus le jour. Se reposer 1 jour fixe tous les 7 jours (2) (ou changer de rythme).
Niveau alimentation :
- Agir sur l’équilibre acido-basique pour augmenter la réserve alcaline qui permet de tamponner les excès d’acides. Plus le niveau de stress est important et plus les dizaines d’années cumulées ont stocké du stress sous forme d’acide dans les tissus, plus il est souhaitable de modérer les aliments acidifiants les tissus (produit animaux et céréaliers) et d’augmenter les aliments alcalinisant les tissus (fruits, pomme de terre, soupe, végétaux, et surtout les feuilles vertes foncées). Les feuilles vertes foncées contenant de la vitamine K, s’il y a consommation de médicaments anti vitamine K la posologie devra alors être ajustée.
- Agir sur le rapport Sel/Potassium. Le sel est la principale cause de la baisse d’efficacité du contrôle médicamenteux de l’hypertension en Europe (3) . L’amélioration d’un rapport sel/potassium sain est nécessaire. Diminuer les 3 aliments responsables du sel (=sandwich de jambon, fromage, pain) augmenter les aliments riches en potassium (fruit et végétaux et viande à 2 pattes plutôt que 4 (volaiIle= potassium, plutôt que bovins = sel) (la charcuterie est la plus salé des viandes). La pratique quotidienne en « apéritif » des jus de légumes frais obtenus par extraction fait baisser la tension de 1 à 2 point.
Améliorer le rapport du gras omega3/omega6 pour la fluidité sanguine. Augmenter le gras pas seulement dans la salade mais surtout sur une assiette d’aliments absorbant bien le gras oméga 3 (huile de Perilla, cameline, lin, colza…) et les produits animaux dont l’alimentation est enrichie en lin (label « bleu blanc cœur ») et les huiles de poissons omega3 en compléments alimentaires. Les grands consommateurs d’huile d’olive (riche en oméga 9) peuvent voir leur risque d’AVC ischémique diminuer de 73% (4).
- Augmenter les aliments anti-oxydants pour éviter l’oxydation du LDL cholestérol qui contrairement à l’idée généralement admise ne serait pas dangereux en lui-même (5). Les aliments n’ont pas tous le même pouvoir antioxydant. Par ex. il faut 100 verres de vin ou 20 verres de jus d’orange, pour avoir le même indice d’antioxydant qu’un verre de jus de carotte. Les aliments courants les plus anti oxydants sont ceux de couleur vert foncé (persil, ciboulette, mâche, épinards, basilic) ou orange (carottes, abricot, melon, patate douce, mais l’orange ne fait pas partie des aliments très anti-oxydant).
- On prête aussi de très bonnes propriétés préventives à l’ail, l’oignon, la vitamine E, le Ginkobiloba, l’intégration d’activités sportives dans son quotidien.
- P.S. : La plupart de ces conseils sont aussi valables pour la prévention de l’infarctus du myocarde (5), et ne dispensent pas de consulter son médecin.
( ) Les maladies cardiovasculaires, Dr Strehlow (Ed François Xavier de Guibert). Fév 2007 ( ) Thèse pour le doctorat en médecine de 2012 du Dr laurence Dejardin
- www.salt.asso.fr la santé victime du chlorure de sodium
- Le quotidien du médecin, Lundi 20 juin 2011 Huile d’olive prévention des AVC ( ) Prévenir l’infarctus du myocarde et de l’AVC Dr Delorgeril, Thierry Souccar Edition Déc 2011
