Le ginkgo biloba, les mille vertus pour les chinois.
Cet arbre serait le plus vieux du monde, avec ses 200 millions d’années de vie sur la planète. Si les Chinois ne l’avaient pas préservé dans leurs parcs et à proximité de leurs temples, il serait probablement éteint aujourd’hui. Jouissant d’une longévité exceptionnelle – il peut vivre mille ans – on ne lui connaît ni parasite, ni maladie, et il pourrait résister mieux que tout autre aux diverses pollutions modernes. C’est d’ailleurs, paraît-il le seul arbre à avoir survécu à la bombe atomique d’Hiroshima.
Le ginkgo biloba ne se contente pas d’être un bel arbre des jardins et des parcs. Ses propriétés médicinales ne se comptent plus. En respirant près de lui, on capte ses effluves et cela élargit et assainit les bronches.
Les Chinois et les Japonais utilisent son fruit depuis longtemps contre toutes les maladies de peau. En occident on se sert principalement de la feuille pour traiter les maladies veineuses et les troubles qui y sont associés : varices, oedèmes, hémorroïdes, dilatation capillaire, etc. Cette plante agirait également sur la circulation cérébrale et artérielle périphérique et améliorerait notable l’irrigation sanguine du cerveau.
Elle est donc particulièrement indiquée pour les personnes âgées qui souffrent souvent d’une multitude de troubles cérébraux associés à un déficit de la circulation cerébrale et périphérique : bourdonnements d’oreille, vertiges, migraines, troubles de la vigilance, pertes de mémoire, dépressions, troubles auditifs et visuels (s’ils sont reliés à une insuffisance du flux sanguin).
Ses ingrédients actifs sont principalement des flavonoïdes, apparentés aux biflavonoïdes. Plusieurs études sont en cours et les chercheurs n’ont pas encore percé tous ses mystères.
On utilise le ginkgo biloba en infusion, ou sous forme d’extraits standardisés à 24 % de flavonoïdes.